Le 23 avril prochain a été décrété journée mondiale du livre et du droit d'auteur par l'Unesco. On devine l'importance que revêt l'appartenance légale et intellectuelle d'un livre à son ou ses auteurs dans le présent intitulé de cette journée. Il est important de rendre à César ce que Gutemberg a permis de démocratiser et qui vit aujourd'hui une évolution fondamentale de son modèle économique, de son mode de fabrication et de distribution par le biais d'internet. L'effacement des frontières physiques sur la toile pose des problèmes fondamentaux pour la pérennité des modèles de gestion de droits d'auteur existants. Comment doit s'exercer les droits d'auteur sur internet pour la diffusion d'ouvrage qui sont auto-édités, comme c'est le cas chez Lulu ? Il existe un énorme flou mondial en l'état. Chaque auteur devrait faire valoir son statut d'auto-éditeur, mais encore faudrait-il qu'un tel statut existe réellement et soit reconnu. Posons la question : peut-on raisonnablement croire, vu les différences fondamentales d'approche dans les droits anglo-saxons et français sur le droit d'auteur, qu'un jour existera un consensus sur la question au niveau mondial ? Et est-ce que ce consensus arrivera à être appliqué aux auto-éditeurs ? Cela paraît pour l'heure complètement illusoire. Le 23 avril sera t-il sur ce point un constat d'impuissance ? Qu'en pensez-vous ?
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